Le gâteau !
Si l’actuel DG du PMU-Mali peut se targuer d’avoir réussi à diviser pour mieux régner (ce qui ici, est de bonne guerre), il a cependant du souci à se faire par rapport à sa gestion.
C’est certainement grâce à un syndicat parallèle créé pour les besoins de la cause, que le PMU Mali, un des plus grands pourvoyeurs de recettes du Mali, a pu éviter la paralysie suite à la grève décrétée par le SYNABEF. Une partie du personnel proche de la Direction n’ayant pas suivi le mot d’ordre. Ce qui est bien à l’avantage de la Direction. Mais le revers de la médaille existe.
Pour arriver à ce résultat, il a fallu casser, briser, torpiller et affaiblir toute tendance dissidente.
Des syndicalistes ont été déclassés et les soutiens propulsés au sommet et en violation de toute orthodoxie et surtout de la liberté syndicale.
Au même moment, certains cadres valeureux ont été exclus. Mais tenez-vous bien: au même moment, d’anciens DGA n’ont même plus de bureau.
La gestion de l’actuel locataire est en outre fortement décriée : trafic d’influence, favoritisme, népotisme, violation des textes ; exclusions attributions de marchés douteux…
Selon nos sources généralement bien informées, les fournisseurs ne sont nullement choisis dans le respect de règles de gestion. Pour la petite histoire, un prestataire de service a été embauché en qualité de chef de service sans aucune évaluation préalable. Un proche ? L’heureux élu bénéficie en tout cas de gros avantages.
Il existe- là un véritable cercle fermé où se retrouvent, frères, amis, cousins, proches de ministres et de hauts gradés…
Qui a déjà dit que le Mali ne sera plus un gâteau ?
Batomah Sissoko