L’actuel DG d’Orange-Mali a-t-il oublié les valeurs que revendique sa boite ?
Aboubacar Sadikh Diop : un homme qui ne manque d’étoffe titrait à la une votre journal préféré qui ne croyait si bien dire.
En effet depuis qu’il a débarqué sur les rives du Djoliba avec dans ses bagages Eing Engering, l’actuel DG d’Orange-Mali se croit en pays conquis.
Foulant du pied les valeurs cardinales que revendique la première société de téléphonie au Mali en terme de chiffres d’affaire, à savoir : audace, confiance, proximité, TRANSPARENCE, dynamisme, innovation, simplicité et RESPONSABILITE.
Ces valeurs donc reposent sur le respect par Orange-Mali des engagements pris vis-à-vis de ses partenaires à qui elle oblige en retour d’épouser les mêmes valeurs qu’elle, parmi lesquelles, l’éthique et la transparence. Un partenariat qui doit se faire dans une relation gagnant-gagnant dans lequel son intégrité ne devra jamais être prise à défaut. Ses travailleurs doivent être ouverts et explicites comme l’exige la même charte.
Après avoir renvoyé, à tour de bras, des centaines de travailleurs appelés « intermédiaires » en violantau passage tous les droits dde ces derniers et ceci en dépit de plusieurs mises en garde de l’Inspection du Travail qu’il a cavalièrement jetées à la poubelle, le voilà, à travers une externalisation, battre en brèche tous engagements pris par Orange- Mali vis-à-vis de ses partenaires parmi lesquels, les trois sociétés de droit malien qui gardent ses sites depuis plus de dix-huit ans comme SecureK .
C’est par simple courrier qu’il les a informées que dorénavant, leur nouveau interlocuteur est Ieng Inginering avec laquelle il est venu dans ses bagages de Guinée- Conakry et qui, comme l’expliquait « Le Sphinx » dans sa précédente édition, a une réputation plus que sulfureuse. A telle enseigne que les appels d’offres qu’elle a remportées au Sénégal avec Sonatel -qui a acheté Orange-Mali-, et en Côte d’Ivoire furent mis au rébus à la suite des mises en garde des Américains qui soupçonnent son PDG habitué des paradis fiscaux, d’avoir des accointances avec des milieux islamistes. Il est vrai qu’au Mali, on n’est pas à une contradiction près !
Lors des négociations avec les trois sociétés de gardiennage, Eing Ingering va faire preuve du même mépris des lois maliennes. Elle n’offre que 60 % de ce que leur payait Orange-Mali, et c’est à prendre ou à laisser. Avec une telle proposition, lesdites sociétés pour pouvoir tenir le coup seront obligées de licencer la moitié de leurs effectifs ; donc de mettre à la rue des milliers de pères de famille maliens, lesquels, il va s’en dire, pour tenir le coup seraient contraints de regagner le camp des terroristes qui proposeraient au minimum 250 000 CFA comme salaire mensuel à leurs combattants .
Comme quoi, pour alimenter le terreau fertible des terroristes, Orange- Mali à travers Ieng, ne s’y serait pas pris autrement.
Orange-Mali va d’ailleurs commettre une erreur fatale puisqu’au même moment que son nouveau partenaires négociait avec les sociétés de gardiennage pour réduire drastiquement leurs salaires, elle a mis de facto fin au contrat qui la lie avec ces dernières, accumulant ainsi plusieurs arrièrés vis-à-vis de leurs désormais ex-partenaires qui, continuaient comme si de rien n’était, à surveiller ses si
Une brèche dans laquelle SecureK s’est engouffrée pour saisir tous ses biens immobiliers et mobiliers et tous ses comptes dans toutes les banques au Mali. Une saisie dont la valeur est estimée à plus de 60 milliards de nos Francs
Comme on le voit l’actuel DG d’Orange-Mali est très loin de défendre les valeur que la société qu’il dirige incarne ? Ou du moins incarnait.
Oui il y a loin de la coupe aux lévres .
Affaire à suivre