Les États les plus faibles de la planète sont un danger mortel, pour eux-mêmes et pour les autres. D’où le développement de recherches sur les notions d’État faible, d’État fragile, d’État failli. La période récente a valorisé la dimension sécuritaire de ces analyses. Mais si la priorité est à la reconstruction post-crise de ces États, encore faut-il s’entendre sur la nature de ce qu’il est urgent de reconstruire, bref sur les critères d’existence de l’« État normal . . .
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