Selon nos radars braqués sur Ouaga, le désormais ex-chef de la Transition burkinabé, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été exfiltré vers Lomé grâce à des gendarmes français qui ont fait quelques kilomètres avec lui, les membres de sa famille et trois de ses compagnons, avant de les confier à des militaires togolais. Contrairement aux dénégations, les Français ont bel et bien joué un rôle dans cette exfiltration vers la capitale togolaise. Et c’est tout à leur honneur parce qu’ils démontrent par là qu’ils ne laissent plus leurs amis en rade. Lomé ne serait qu’un transit, selon ces mêmes radars, le colonel Damiba et ses compagnons seront logés dans une résidence sise à Cocody Deux-Plateaux, un quartier huppé d’Abidjan. D’où, il pourra, s’il le souhaite, créer avec l’ex-président burkinabé Blaise Compaoré – condamné à perpète pour l’assassinat du capitaine Thomas Sankara–le Front pour la reconquête du pouvoir au Burkina Faso (FRPB)
Comme dit l’adage : « Celui qui vit d’espoir, ne meurt jamais de chagrin »