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Le juge d’instruction désigné pour investiguer sur l’affaire a décidé de placer les 4 suspects sous contrôle judiciaire le mercredi 27 juillet dernier et de les laisser tranquillement partir. Une décision diversement appréciée.
Les suspects, au nombre de quatre, ont en effet été autorisés à regagner leurs domiciles respectifs avec obligation de se présenter régulièrement devant le magistrat instructeur et interdiction de sortir du territoire national.
Le Mari Mamadou Bathily doit se présenter trois (03) fois par semaine chez le juge d’instruction. Et les autres, une fois.
En droit, le contrôle judiciaire, est une «procédure pénale qui consiste à limiter la liberté d’un suspect en attente de procès. Cette procédure est une alternative à la détention préventive. Elle peut également concerner les personnes mises en examen. Le contrôle judiciaire est constitué de plusieurs obligations imposées au prévenu».
Quand bien même elle soit légale, cette disposition fait jaser plus d’un. Car, dit-on ici, les libertés, qu’elles soient provisoires, conditionnelles et autres, sont généralement définitives au Mali. Les procédures s’arrêtent-là pour la plupart et les personnes concernées vaguent librement à leurs occupations. Une manière dit-on, de classer le dossier.
Vu sous ce prisme, les sceptiques n’ont certainement pas tort. Il s’agit, en tout cas, d’une affaire de meurtre…
Rappelons que les quatre interpellés et placés sous contrôle judiciaire sont Mamadou Bathily, le mari de la victime, Marcel Doumo, le gardien de la maison, la dame Awa Toungara la dernière personne avoir joint par téléphone la défunte et son frère Bolimakan Toungara qui a utilisé le même téléphone pour d’autres fins.
A suivre
Batomah Sissoko