Pour n’avoir ni rapporté le crime aux autorités compétentes, ni porté plainte ou au moins dénoncé l’acte, l’époux se trouve forcément sur la liste des suspects. Quant au Vigile (le Gardien), par naïveté ou par complicité a ouvert la voie au présumé assassin… Tous deux se trouvent désormais au cœur de l’enquête suite à l’assassinat de la dame Aminata Yattassaye à Sirakoro-Méguétana dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 juillet 2022 aux environs de 20 heures !
Les réseaux sociaux en ont fait leur choux gras avec, hélas, de graves déformations des faits.
Contrairement à l’annonce faite sur les réseaux, le drame n’est nullement survenu «vers 01h» dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 juillet 2022. Mais plutôt vers 20 heures !
Nos investigations nous ont conduits sur le théâtre du drame, dans le domicile de la malheureuse plus précisément dans la «Cité BMS» à Sirakoro, une maison à étage. La villa est habitée seulement par le mari Mamadou Bathily et sa désormais défunte épouse Madame Aminata Yattassaye. Un vigile monte la garde à la porte. Certainement que le drame aurait été pu être évité seulement avec un brin de jugeote de ce dernier (le vigile).
Cette nuit du dimanche 17 juillet 2022, le mari Mamadou Bathily était sorti laissant derrière lui sa femme et le gardien. Aux environs de 20h, un individu circulant au moyen d’un mototaxi se présente au gardien pour demander à voir Mme Aminata Yattassaye.
Comment a-t-il pu convaincre le gardien ? Ce dernier l’autorisa en tout cas à monter seul à l’étage pour aller voir la maîtresse des lieux. Une faute grave ! La femme était seule et il (le vigile) ne connaissait le visiteur ni d’Eve ni d’Adam. Un parfait inconnu ! Il y a plus grave !
Le visiteur revint moins de 10 minutes plus tard, prit sa moto et s’en alla tranquillement. Aucune réaction du vigile. Au du moins si. Il gardait la moto de l’inconnu !
Après le départ du mystérieux visiteur, une dame, la lessiveuse de Madame Bathily, arriva et demanda à voir sa patronne puisqu’elle avait fini de faire la lessive et voulait se faire payer. Notre vigile la laissa monter. Et c’est elle qui constata les faits.
La patronne était allongée inerte dans le salon sur un fauteuil. Ses efforts en vue de la réveiller furent vains. Elle cria et alerta ainsi le gardien. C’est seulement en ce moment que le vigile se rendit compte du drame. Le conducteur de Mototaxi était déjà loin. Il est manifestement le suspect N°1.
L’époux fut informé. Un voisin gendarme aussi lequel se rendit immédiatement sur les lieux. La victime a ainsi été transportée à l’«Hôpital du Mali» où la mort par strangulation (étranglement) été constatée par les médecins du service des urgences.
Il s’avère que les autorités compétentes n’ont été alertées qu’à travers les réseaux sociaux ! Et les enquêteurs eurent du mal à localiser juste la maison endeuillée. Aucune plainte et/ou dénonciation ! Pourquoi donc ?
Pour autant, le commissariat de police de Sirakoro-Meguetana, sous la houlette du commissaire divisionnaire Fantiémé Coulibaly, s’est approprié le dossier et entamé les investigations.
D’ores et déjà, les premiers constats attestent qu’il n’y eu la moindre effraction et/ou vol. Pas d’or ou d’argent emporté contrairement à certaines allégations. Rien ! Tous les objets sont restés à leur place, intacts ! Et c’est l’époux lui-même qui l’atteste !
Les enquêtes sont en cours, plainte ou pas ! Le commissaire divisionnaire Fantiémé Coulibaly a fait appel aux compétences de la Police Technique et Scientifique (PTS).
Aux dernières nouvelles, l’Epoux et le Vigile, sans être formellement accusés, restent pour autant dans le collimateur des enquêteurs.
Précisons en outre que contrairement à la version largement distillée, il n’eut aucun acte de cambriolage, … Rien de ce qui a été dit sur les réseaux sociaux !
Bamananden